top of page

Photographie d'Ana

Mercredi 1er mars 2017

Une cinquantaine d'élèves de Troisième se rendent à Aix-en-Provence. 

La problématique de l'arrestation et de l'internement en France est mise en lumière, concrètement, en se rendant sur un site proche de Beausoleil. 

Répartis en deux groupes, les élèves visitent le Musée et sont marqués par  différents moments :

- le lieu Die Katakombe, lieu de création et de résistance par l'art (Ana, Sarah).

- l'expérience dite de Milgram, qui interroge la capacité d'un homme à résister ou à obéir (Jewel, Viola, David). 

- les conditions de vie des enfants, femmes et  hommes détenus, parfois de longues années (Edem). 

- Le triptyque vidéo dans lequel les mécanismes et les engrenages menant aux génocides sont expliqués : les élèves sont sensibles à la présentation comparative entre le génocide des Arméniens, la Shoah et le génocide des Tutsis du Rwanda (Loucas, Marine). Ils y retrouvent les éléments étudiés en classe (Histoire), lus (lectures en français) et ceux de l'exposition de leurs camarades de Troisième, (en 2016).

- Enfin, la capacité des hommes à résister en créant, malgré tout, a touché les élèves. Ils ont fait des liens avec la manière dont Charlotte Salomon avait ressenti l'urgence de peindre en revenant du camp de Gurs, à Villefranche-Sur-Mer. 

Marcia : "Que reste-t-il après tout ça ? Que reste-t-il ? Est-ce que créer permet de vivre ?" 

                          Le camp des Milles 

 

Ce camp fermé qui n'exprime aucune liberté,

les murs sombres nous plongent dans l'ombre.

Il fait froid, chaque prisonnier est privé de son toit.

Enfant, innocent, personne n'en ressort vivant.

 

Les cris, les pleurs, la peur, aucune pitié et aucune humanité.

Ce camp n'exprime aucun sentiment,

je ressens de la haine et de la peine,

ils menaient tous une vie banale, sans faire de mal,

mais certains ne trouvaient pas ça normal.

 

Comment avons-nous laissé passer une telle cruauté ?

Eux seront gravés dans l'histoire, et vous dans nos mémoires.

Ils n'ont pas connu la paix, mais seulement l'agressivité.

Ça n'arrivera plus, je vous l'assure car «  Résister c’est exister ».

 

Mélanie 3e4  

Après la visite, les deux groupes participent à deux ateliers pédagogiques au sein desquels ils développent leur sens critique et sont amenés à réfléchir aux "pièges de la pensée" :

- "Complice ou résistant ? Analyse de quelques fonctionnements individuels qui peuvent conduire au pire."

- "Les actes justes, résister aux engrenages de l'antisémitisme."

bottom of page